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L'article vise à fournir des informations détaillées sur le Code de la commande publique, ses implications. Tant les entreprises qui élaborent des réponses que les acheteurs publics doivent tenir compte des dispositions législatives et réglementaires.
Il s'agit d'un ensemble de règles et de principes qui encadrent les marchés publics et les contrats de concession. Ce code est important pour les acteurs des achats publics, qu'ils soient acheteurs publics ou entreprises souhaitant répondre à des appels d'offres.
Il définit les règles de passation, d'exécution, et de gestion de ces contrats, garantissant la transparence, la liberté d’accès aux contrats, et l'égalité de traitement entre les différents acteurs.
Il est né d'une volonté de simplification et de rationalisation de la législation relative aux marchés publics. Avant sa codification, ces règles étaient éparpillées dans divers textes législatifs et réglementaires, ce qui compliquait leur compréhension et leur application.
La codification a permis de rassembler l'ensemble des dispositions au sein d'un code unique, facilitant ainsi l'accès à ces règles pour les acheteurs publics, les entreprises, et toutes les parties prenantes de la commande publique.
Il évolue pour s'adapter aux besoins changeants de la commande publique, et il intègre des dispositions issues de la jurisprudence pour garantir la cohérence et la précision des règles. Par conséquent, il est essentiel de rester informé des mises à jour et des évolutions du CCP pour assurer la conformité avec la législation en vigueur.
Ci-dessous est expliquée sa structure, son organisation, ses objectifs, et son évolution. Il sera examiné l'importance de cette codification pour les acteurs de la commande publique, tout en expliquant comment elle contribue à simplifier, rationaliser, et garantir le respect des normes légales.
La première partie du code : Définitions et champ d'application, la deuxième partie du code consacrée aux marchés publics et la a troisième partie du code consacrée aux contrats de concession comportent chacune une partie législative (articles L.) et une partie Réglementaire (articles R.).
En effet CCP se compose de deux parties distinctes, chacune relevant d'un texte spécifique :
La première partie est annexée à l'ordonnance n° 2018-1074 du 26 novembre 2018. Elle constitue la partie législative du code de la commande publique. Elle établit les bases légales et les principes fondamentaux qui guident les marchés publics en France.
La seconde partie est annexée au décret n° 2018-1075 du 3 décembre 2018. Elle représente la partie réglementaire. Elle précise et détaille les modalités d'application de la partie législative, offrant des directives plus spécifiques pour la mise en œuvre du CCP.
Il convient de noter que ce code ne mélange pas les articles L. et R. abordant un même sujet, mais requiert la consultation des deux sections pour une compréhension complète.
Ces deux textes codifient la majeure partie des dispositions législatives et jurisprudentielles concernant le doit des marchés publics et des concessions, entraînant ainsi l'abrogation des textes dispersés qui étaient antérieurement en vigueur.
Cette codification vise à simplifier et à rendre plus accessible la législation relative aux marchés publics, en réorganisant les textes existants, en les clarifiant et en les rendant cohérents, tout en respectant les normes juridiques supérieures. Il faut noter que la réforme s'est concentrée sur une rationalisation administrative sans apporter de modifications fondamentales au contenu des lois et décrets existants.
Comme pour les textes précédents ces contrats de la commande publique peuvent être conclus par des personnes morales de droit public mais également par des personnes morales de droit privé (comme les sociétés publique locales (SPL), les sociétés d'économie mixte (SEM), des associations recevant des fonds publics, ... Ces personnes privées doivent respecter les règles de publicité et de mise en concurrence du CCP mais qui relèvent de la juridiction judiciaire en matière de contentieux donc du droit privé.
Le CCP a été publié le 5 décembre 2018 au Journal officiel de la République française. Il est entré en vigueur le 1 er avril 2019.
Cette date marque le début de son application aux marchés publics et aux contrats de concession pour lesquels une consultation a été engagée ou un avis d'appel à la concurrence a été envoyé à la publication à partir de ce jour. Cette date définit le moment à partir duquel le CCP est pleinement opérationnel et contraignant pour les parties prenantes.
Le CCP ne reste pas figé depuis son entrée en vigueur. Il comportait 1747 articles dans sa version initiale, mais il peut être sujet à des modifications et des ajouts pour s'adapter aux besoins changeants de la commande publique. De plus, le code est accompagné de 21 annexes du CCP, publiées fin mars 2019.
Par conséquent, les acteurs de la commande publique, qu'ils soient acheteurs publics ou entreprises, doivent rester au fait de ces évolutions pour garantir leur conformité avec la législation en vigueur.
Le code de la commande publique regroupe et organise les règles relatives aux différents contrats de la commande publique qui s'analysent, au sens du droit de l'Union européenne, comme des marchés publics et des contrats de concession (Article L2).
Cette codification permet de regrouper au sein d’un ensemble juridique unique, l’intégralité des règles régissant les contrats précités. Le code rassemble ainsi les 30 textes utilisés par les acheteurs et les entreprises.
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La codification du CCP a été entreprise pour atteindre plusieurs objectifs importants. Comprendre ces objectifs est essentiel pour avoir une vision claire du contexte et de la finalité de ce code juridique.
L'un des principaux objectifs de la codification du CCP était de simplifier et rendre plus accessible le corpus juridique relatif aux marchés publics. Avant cette codification, les règles régissant les marchés publics étaient dispersées dans de multiples textes législatifs et réglementaires. Cette dispersion rendait difficile la compréhension et l'application de ces règles pour les acheteurs publics et les entreprises.
L'intégration des dispositions applicables aux contrats de la commande publique au sein d'un code unique, présentées de manière systématique et cohérente, constitue un moyen efficace pour accroître l'accessibilité du corpus juridique.
Avec le CCP, toutes les règles sont rassemblées au sein d'un code unique, organisé de manière systématique et cohérente. Cela facilite grandement l'accès aux lois et décrets régissant les marchés publics en France. Les acteurs de la commande publique peuvent désormais trouver les règles applicables au sein d'une seule référence légale, simplifiant ainsi leur travail.
La codification du CCP a également eu un impact positif en termes de rationalisation administrative. Elle a simplifié les procédures et amélioré la gestion des marchés publics. Cette rationalisation a profité à l'ensemble des parties prenantes de la commande publique, y compris les acheteurs, les autorités concédantes et les opérateurs économiques. Grâce à la codification, toutes ces parties peuvent plus aisément comprendre et appliquer les règles qui les concernent.
Ces acteurs peuvent plus aisément appréhender les règles qui leur sont applicables au sein d'un code unique, par opposition à une dispersion dans des textes épars.
En plus des dispositions énoncées dans les ordonnances n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relatives aux marchés publics et n° 2016-65 du 29 janvier 2016 concernant les contrats de concession, l'ordonnance datée du 26 novembre 2018 vise à regrouper de manière systématique l'intégralité des règles régissant le domaine du droit de la commande publique.
Auparavant, ces règles étaient disséminées à travers divers textes législatifs. Parmi les aspects couverts, on retrouve les règles relatives à la maîtrise d'ouvrage publique et à ses interactions avec la maîtrise d'œuvre privée, la sous-traitance et les délais de paiement.
Cette rationalisation administrative contribue à simplifier les procédures et à améliorer la gestion des marchés publics, favorisant ainsi une exécution plus efficace et conforme aux règles du droit des marchés publics en France.
Un autre objectif majeur de la codification était de garantir le respect de la hiérarchie des normes. Cette hiérarchie implique que les règles et principes juridiques en France doivent s'aligner correctement avec les normes supérieures, telles que les lois européennes. La codification a permis d'assurer que les règles régissant les marchés publics respectent ces normes supérieures, favorisant ainsi la conformité globale.
Un aspect essentiel de la codification du CCP a été l'intégration de dispositions issues de la jurisprudence. Cela signifie que des principes juridiques issus de décisions de justice, qui n'avaient peut-être pas été explicitement prévus dans les textes précédents, sont incorporés dans le nouveau code. Cette intégration est essentielle pour garantir la cohérence et la précision des règles régissant les marchés publics.
Dans le processus de codification, des corrections ont été apportées aux erreurs, aux incohérences et aux lacunes présentes dans les textes précédents. Cette démarche visait à améliorer la clarté et la cohérence du corpus juridique, garantissant ainsi une application plus efficace des règles.
Lors de la codification, des dispositions légales ou réglementaires devenues obsolètes ou inapplicables ont été abrogées, c'est-à-dire supprimées du nouveau code. Cela a contribué à rendre le CCP plus actuel et en adéquation avec les besoins actuels de la commande publique.
La refonte à droit constant vise à simplifier et à rendre plus accessible le corpus juridique relatif aux marchés publics en réorganisant les textes existants, en les clarifiant et en les rendant cohérents, tout en respectant les normes juridiques supérieures et en intégrant des éléments de la jurisprudence pertinente.
Il n'y a pas de modifications sur le fond et la codification est effectuée à droit constant, elle comporte cependant des « modifications rendues nécessaires pour assurer le respect de la hiérarchie des normes et la cohérence rédactionnelle des textes ainsi rassemblés, harmoniser l'état du droit, remédier aux éventuelles erreurs ou insuffisances de codification et abroger les dispositions, codifiées ou non, devenues sans objet.».
En particulier ont été intégrées des dispositions issues de la jurisprudence dont la définition de l'offre anormalement basse codifiée dans le CCP définition à l’article L2152-5, la résiliation pour faute ou motif d'intérêt général, le pouvoir de modification et de résiliation unilatérale des contrats administratifs (Article L6 aux respectivement 4° et 5°), ...
Cette approche implique que le nouveau code est élaboré sans apporter de modifications fondamentales au contenu des lois et décrets existants, mais en les organisant de manière systématique et cohérente au sein d'un code unique.
Lorsqu'un code de cette nature est créé à droit constant, cela signifie que les règles et principes juridiques qui étaient déjà en vigueur avant la codification restent en grande partie inchangés. Il n'y a pas d'altérations majeures dans la substance du droit existant.
L'objectif de cette démarche est d'organiser les lois et décrets des marchés publics de manière plus systématique et ordonnée. Plutôt que d'avoir des textes dispersés dans différents documents, la codification rassemble toutes ces règles au sein d'une seule référence légale.
Dans le processus de codification, les rédacteurs peuvent cependant corriger des erreurs, incohérences ou lacunes dans les textes précédents. Cela vise à améliorer la clarté et la cohérence du corpus juridique.
Un aspect essentiel de la refonte à droit constant est l'intégration de dispositions issues de la jurisprudence. Cela signifie que des principes juridiques issus de décisions de justice, qui n'avaient peut-être pas été explicitement prévus dans les textes précédents, sont incorporés dans le nouveau code.
Lors de la codification, une attention particulière est portée au respect de la hiérarchie des normes, c'est-à-dire à s'assurer que les règles et principes juridiques s'alignent correctement avec les normes supérieures, telles que les lois européennes.
Lorsque des dispositions légales ou réglementaires sont devenues obsolètes ou inapplicables, elles sont abrogées, c'est-à-dire supprimées du nouveau code.
Pour comprendre le texte, il est pertinent de connaitre sa structure et son organisation. Cette partie détaille la manière dont le CCP est composé, ce qui facilite son utilisation par les acheteurs publics et les entreprises.
Le code peut être considéré comme une boîte à outils, réunissant les quelque trente textes fréquemment utilisés par les professionnels de la commande publique au quotidien. De plus, il englobe l'ensemble des mécanismes liés à la résolution alternative des litiges, encourageant ainsi les parties à adopter une approche rapide et non contentieuse pour résoudre leurs différends.
Le code s'organise selon une organisation thématique (marchés publics pour la deuxième partie, contrats de concession pour la troisième partie) puis, pour chaque catégorie de contrats, chronologique. Le plan vise à renforcer l'accessibilité du droit pour les acheteurs, les autorités concédantes, et les acteurs économiques.
Une structure thématique qui suit la chronologie de la vie des contrats, de leur préparation à leur exécution.
La structure est la suivante :
Chacune de ces partie comprend une partie législative (articles L., Articles L1 à L3428-1) et une partie Réglementaire (articles R., Articles R2100-1 à D3381-5).
Le titre préliminaire rappelle les principes fondamentaux de la commande publique et définit, notamment le régime juridique commun à la plupart des contrats de la commande publique dont les grands principes de la commande publique (décision n° 2003-473 DC du 26 juin 2003 du Conseil constitutionnel) à savoir : égalité de traitement, liberté d’accès et transparence des procédures.
Ce titre comporte six articles.
La première partie du code définit :
La seconde partie du code se divise en six livres qui respectent la chronologie du contrat avec un livre 1er qui rassemble les phases du déroulement du marché (préparation, passation et exécution : choix de la procédure de passation, engagement de la procédure, phase de candidature, phase d'offre, règles applicables aux procédures et aux techniques d’achat, règles applicables à certains marchés, achèvement de la procédure, exécution du marché) :
Cette importante partie déroule les différentes phases
La troisième partie du code se divise en trois livres en traitant des :
Pour les entreprises candidates et soumissionnaires, ce droit regroupe de nombreux textes relatifs à la commande publique, il apparait complexe et susceptible de décourager les PME et TPE. Cette complexité pénalise également les acheteurs en ce qui concerne la sécurité juridique lors de la passation des contrats. Avec la mise en place d’un code un pas supplémentaire est franchi.
Avec cette codification le CCP agrège l'ensemble des règles régissant le droit de la commande publique disséminés jusqu'alors dans des textes divers. Il s'agit notamment des textes relatifs à la maîtrise d'ouvrage publique et à ses relations avec la maîtrise d'œuvre privée, à la sous-traitance, aux délais de paiement, à la facturation électronique, ...
Les textes relatifs à la commande publique intégrés au CCP sont les suivants :
Depuis les années 2000, le code des marchés publics (CMP) a fait l'objet de plusieurs modifications :
Avec la réforme des marchés publics de 2016, et dès la 1er avril de 2016, le code des marchés publics change de forme et il est remplacé par l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 et ses décrets d'application (décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics et décret n° 2016-361 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics de défense ou de sécurité).
Enfin le 1er avril de 2019 est entré en application le code de la commande publique annexé à une ordonnance et un décret.
La réforme de 2016 avait déjà procédé à une clarification et une réduction du nombre des textes de la commande publique. Il s’agit d’un important chantier de rénovation démarré avec la publication des trois directives le 26 février 2014, transposées par les ordonnances du 23 juillet 2015 sur les marchés publics et du 29 janvier 2016 relative aux contrats de concession.
Les directives marchés publics et concessions entrée en vigueur le 17 avril 2014 sont :
Historiquement, dès juillet 2015, le ministère de l’économie avait envisagé de réordonner ce droit autour d’une ordonnance relative aux marchés publics et d’une ordonnance relative aux contrats de concessions, chaque ordonnance faisant l’objet de son décret d’application. Ce fut l’objet de la réforme des marchés publics de 2016 applicable à compter du 1er avril 2016. Il s’agissait de réduire le volume des règles applicables aux marchés publics et concessions et d’augmenter leur cohérence afin d’assurer la sécurité juridique des entreprises et des acheteurs.
Le code a fait l'objet d'une consultation publique sur le projet de code qui s'est déroulée du 23 avril au 28 mai 2018, et qui a fait l'objet d'environ 770 observations issues des acteurs de la commande publique.
"La DAJ a reçu 53 contributions émanant de toutes les parties prenantes de la commande publique. Ont ainsi notamment contribués dans le cadre de cette consultation : des acheteurs publics, y compris des collectivités de petite taille, des ministères, des entreprises, des fédérations professionnelles, des organismes de formation ainsi que des particuliers.
[...]
La grande majorité des observations transmises ont porté sur :
Source : DAJ - Consultation publique sur le projet du code de la commande publique : publication de la synthèse des observations recueillies ! (Site DAJ de Bercy).
L'élaboration d'un tel code avait déjà échoué à trois reprises en 1997, 2004 puis 2009. La quatrième tentative a été la bonne.
La réforme de la commande publique annoncée en 2015 par Bercy prévoyait que le nouveau code s'appliquerait aux marchés publics, aux délégations de service public, aux concessions et aux partenariats public-privé. La réforme de 2016 a déjà modifié la terminologie applicable et depuis on ne parle plus de DSP ni de PPP (ces derniers dénommés désormais «marchés de partenariat ») qui ont été remplacés quant au vocabulaire applicable.
Le code de la commande publique (article L2152-5) intègre désormais la définition de l'offre anormalement basse issue de la jurisprudence (CE, 29 mai 2013, n° 366606, Ministre de l’intérieur / Sté Artéis).
Il définit également ce qu'il faut entendre par assistance à maîtrise d’ouvrage : « Le maître d'ouvrage peut passer des marchés publics d'assistance à maîtrise d'ouvrage portant sur un ou plusieurs objets spécialisés, notamment en ce qui concerne tout ou partie de l'élaboration du programme, la fixation de l'enveloppe financière prévisionnelle de l'opération ou le conseil spécialisé dans un domaine technique, financier, juridique ou administratif » (article L2422-2).
Les anciennes interdictions de soumissionner obligatoires et facultatives sont devenues les exclusions de plein droit et les exclusions à l’appréciation de l’acheteur dans le CCP, ce dernier liste les motifs d’exclusions de la procédure de passation.
Le code parle désormais de marché sans publicité ni mise en concurrence préalables qui remplace la terminologie relative à la procédure négociée sans publicité ni mise en concurrence préalables issue de l'ordonnance de 2015 relative aux marchés publics.
Par ailleurs la procédure concurrentielle avec négociation devient la procédure avec négociation.
Le concours, défini comme un mode de sélection d’un plan ou d’un projet avec l'article 8 de l’ordonnance n°2015-899 est désormais classé dans les techniques d'achat (article L2125-1 du CCP).
La dématérialisation des procédures de passation des marchés de défense ou de sécurité et des contrats de concession n'est pas obligatoire.
MAJ 10/01/24
Modifications du code de la commande publique
Loi n°2023-1269 du 27 décembre 2023 relative aux services express régionaux métropolitains (Article 11).
Décret n° 2023-1292 du 27 décembre 2023 fixant le seuil d'application des offres variables dans les procédures de marchés passés par les entités adjudicatrices NOR : ECOM2334155D (fixation du seuil prévu à l'article L2151-1 du code de la commande publique permettant aux entités adjudicatrices d'autoriser dans leurs procédures de marchés la présentation d'offres variables selon le nombre de lots susceptibles d'être obtenus. Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République française . Notice : le décret fixe à 10 millions d'euros hors taxes la valeur estimée des marchés à partir de laquelle les entités adjudicatrices peuvent autoriser la présentation d'offres variables selon le nombre de lots susceptibles d'être obtenus en application de l'article L2151-1 du code de la commande publique dans sa rédaction issue de l'article 28 de la loi n° 2023-973 du 23 octobre 2023 relative à l'industrie verte).
Loi n° 2023-1196 du 18 décembre 2023 pour le plein emploi NOR : MTRD2313163L [Modifie les articles L2113-12 et L3113-1 du CCP].
Loi n° 2023-973 du 23 octobre 2023 relative à l'industrie verte - NOR : ECOX2310860L.
Loi n° 2023-703 du 1er août 2023 relative à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense - NOR : ARMD2305491L.
Loi n° 2023-171 du 9 mars 2023 portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne dans les domaines de l'économie, de la santé, du travail, des transports et de l'agriculture - NOR : ECOX2229741L.
Décret n° 2022-1683 du 28 décembre 2022 portant diverses modifications du code de la commande publique - NOR : ECOM2228655D (Le décret proroge jusqu’au 31 décembre 2024, la dérogation à l’obligation de publicité et de mise en concurrence préalables pour les marchés publics de travaux d’un montant inférieur à 100 000 € HT).
Ordonnance n° 2022-1336 du 19 octobre 2022 relative aux droits sociaux des personnes détenues (l'article 19 de l’ordonnance crée une nouvelle catégorie de réservation pour les marchés publics et les contrats de concession pour les entreprises travaillant dans le milieu pénitentiaire et qui emploient des détenus. Le décret fixe à 50 % la part minimale de personnes détenues devant être employées dans ce cadre).
Décret n°2022-767 du 2 mai 2022 portant diverses modifications du code de la commande publique pris pour l'application de l'article 35 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 (loi « climat et résilience »). Le décret n° 2022-767 du 2 mai 2022 comprend notamment les mesures réglementaires d’application de l’article 35 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2022 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets. Ce décret comporte également d’autres dispositions liées à la loi « Climat & résilience ».
Décret n° 2021-1634 du 13 décembre 2021 relatif aux achats innovants et portant diverses autres dispositions en matière de commande publique NOR : ECOM2130592D.
Décret n° 2021-1111 du 23 août 2021 modifiant les dispositions relatives aux accords cadres et aux marchés publics de défense ou de sécurité - NOR : ECOM2110845D.
Décret n° 2021-631 du 21 mai 2021 relatif à la suppression de l’exigence de présentation par les entreprises d’un extrait d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers dans leurs démarches administratives (Kbis et simplification : les entreprises n'auront plus l'obligation de le fournir pour leur candidature à un contrat de la commande publique).
Décret n° 2021-357 du 30 mars 2021 portant diverses dispositions en matière de commande publique - NOR : ECOM2100569D (Décret est pris pour l'application des articles 131 et 140 de loi n° 2020-1525 du 7 décembre 2020 d'accélération et de simplification de l'action publique).
Loi n° 2020-1525 du 7 décembre 2020 d'accélération et de simplification de l'action publique (ASAP) - NOR : ECOX1935404L.
Décret n° 2019-1344 du 12 décembre 2019 modifiant certaines dispositions relatives aux seuils et aux avances - NOR: ECOM1923341D [Le décret relève le seuil de dispense de procédure pour la passation des marchés publics de 25.000 à 40.000 euros hors taxes (Article R2122-8, Article R2132-2, Article R2196-1 du CCP). Il relève le montant des avances versées aux PME pour les marchés passés par certains acheteurs (Article R2191-7 du CCP)].
Décret n° 2019-259 du 29 mars 2019 portant diverses dispositions codifiées dans la partie réglementaire
Décret n° 2018-1225 du 24 décembre 2018 portant diverses mesures relatives aux contrats de la commande publique - NOR: ECOM1827790D.
Voir également
Plan du code de la commande publique (Ordonnance 2018-1074 - Décret 2018-1075)
Code des Marchés Publics 2006-2016
Actualités
Nouveaux seuils européens applicables au 1er janvier 2024 aux marchés publics et concessions applicables au 1er janvier 2024. Les règlements délégués de la Commission européenne fixant les seuils de procédure formalisée applicables aux marchés publics et aux contrats de concession pour les années 2024 et 2025 ont été publiés au JOUE du 16 novembre 2023 (Annonce de la DAJ de Bercy). Ces règlements impactent l'annexe 2 du code de la commande publique. - 21 novembre 2023.
Reconduction du seuil de 100 000 € des marchés de travaux. Modifications du CCP suite aux assises du BTP, par le décret n° 2022-1683 du 28 décembre 2022. 29 décembre 2022.
Seuil de dispense de procédure des marchés de travaux et de denrées alimentaires. - 24 juillet 2020.
Publication du modèle d’avis pour la passation des procédures adaptées répondant à un besoin d’une valeur estimée entre 90 000 € HT et les seuils de procédure formalisée (Arrêté fixant le modèle d'avis standard qui deviendra obligatoire à partir du 1er janvier 2022 pour les marchés à procédure adaptée répondant à un besoin compris entre 90 000 € hors taxes et les seuils de procédure formalisée. Il est pris en application du 2° de l'article R2131-12 et Il constitue l’annexe 22 du code. - 21 février 2020.
Seuil porté à 40.000 euros pour le gré à gré et avances augmentées pour les PME. - 20 décembre 2019.
Seuils de procédure formalisée des marchés publics et des contrats de concession au 1er janvier 2020 : publication de l'avis au JORF. - 11 décembre 2019.
Chefs d'entreprises : Osez la commande publique. Mise à jour du guide pratique pour les TPE et PME - Version 2019. - 18 avril 2019.
Code de la commande publique : Publication des annexes du CCP et d'un décret modificatif (Seize arrêtés et cinq avis constituant les annexes du CCP ont été publiés au JORF du 31 mars 2019. Ces annexes sont entrées en vigueur le 1er avril 2019 en même temps que le CCP. Ce dernier a été modifié pour corriger des erreurs matérielles dans sa partie réglementaire via la publication du décret n° 2019-259 du 29 mars 2019). - 3 avril 2019
Code de la commande publique : Publication du décret n° 2019-259 du 29 mars 2019 modificatif (Le CCP est modifié pour corriger quelques coquilles et clarifier certaines dispositions via le décret n° 2019-259 du 29 mars 2019 portant diverses dispositions codifiées dans la partie réglementaire). - 3 avril 2019.
Marchés publics et aux autres contrats - Fiche technique de la DAJ actualisée en janvier 2019 par la DAJ. - 20 janvier 2019.
Diverses mesures relatives aux contrats de la commande publique : publication du décret n° 2018-1225 (Le décret porte sur diverses mesures : expérimentation pour les achats innovants, révision de prix des marchés publics, montant des avances, retenue de garantie dans les marchés publics et dématérialisation de la commande publique. - 27 décembre 2018.
Présentation du code de la commande publique : Une fiche publiée par la DAJ de Bercy et deux tables de concordance - 27 décembre 2018.
Le Code de la commande publique (CCP) a été publié le 5 décembre 2018 au JORF. - 5 décembre 2018.
Code de la commande publique (CCP) : Consultation publique sur le projet de code (La DAJ de Bercy a lancé la consultation publique sur le projet de code. Ce dernier intègre notamment l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015, l'ordonnance n° 2016-65 du 29 janvier 2016, leurs décrets d’application, ainsi que les textes relatifs à la maîtrise d'ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée (loi MOP, ...), à la sous-traitance et aux délais de paiement). - 24 avril 2018.
Loi "Sapin 2" et incidences dans les marchés publics. La loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 ratifie via ses articles 39 et 40 l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 et l'ordonnance n° 2016-65 du 29 janvier 2016. - 11 décembre 2016.
Textes
Décret n° 2019-259 du 29 mars 2019 portant diverses dispositions codifiées dans la partie réglementaire du CCP
Décret n° 2018-1225 du 24 décembre 2018 portant diverses mesures relatives aux contrats de la commande publique - NOR: ECOM1827790D.
Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance n° 2018-1074 du 26 novembre 2018 portant partie législative du code de la commande publique - NOR: ECOM1818593P.